Le piment, un coup de chaud dans votre cuisine!
Alors qu’on mange pimenté presque partout ailleurs, en Europe occidentale, on a eu tendance à bouder les piments et ce n’est que récemment avec l’avènement de la « street food » qu’ils font une percée dans nos assiettes et nos habitudes. Vous n’êtes pas à l’aise pour choisir et consommer des piments ? Vous avez peur que ça pique trop ? Vous ne savez pas quoi en faire ? C’est l’occasion d’apprendre à les identifier pour mieux les utiliser, connaitre leurs bienfaits et découvrir une top initiative locale pour les apprivoiser avec « les Piments de Fati » et « Belbisco ».
Le piment est originaire d’Amérique du Sud, il semblerait qu’il fut rapporté lors des différents voyages des équipes de Christophe Colomb alors en quête du poivre des Indes. Mais pour des raisons religieuses, il n’a pas pris chez nous et s’est plutôt répandu dans le reste du monde, pour ensuite nous revenir plus tardivement avec des variétés comme le piment d’Espelette. Il existe plus de 200 variétés de piments et pour faire facile, on va surtout se concentrer sur celles qu’on voit passer dans nos étalages. L’échelle de Scoville mesure la force des piments et ramenée à nos habitudes, on peut les classer comme suit : le poivron et le piment de Padron ne sont pas du tout pimentés (0) puis vient le piment d’Espelette (3), le jalapeño (4), le piment de Cayenne et le piment rouge (6), le piment oiseau (8) et le Habanero (10) qui serait le plus piquant pour nous, mais il en existe de bien plus puissants ! Ce qui donne le côté pimenté au piment (la force) c’est la capsaïcine, un alcaloïde qu’on retrouve dans le placenta du piment (membrane des nervures qui entoure également les graines), qui est moins visible sur les piments que les poivrons. Les gants en latex seront inefficaces pour vous en protéger, elle passe au travers (contrairement aux gants en nitrile), lavez-vous plutôt soigneusement les mains et ne vous frottez pas les yeux après les avoir manipulés. La différence entre un piment vert ou rouge c’est tout comme pour le poivron, le degré de maturité, ce qui changera surtout le goût, mais pas la force. Certaines variétés de piments comme l’Espelette, poussent très bien chez nous même en dehors d’une serre et c’est une culture assez facile. Pour les conserver, vous pouvez les faire sécher dans un endroit sec et ventilé et les réduire en poudre ou copeaux pour en avoir toute l’année. Vous pouvez aussi les congeler, ils s’y prêtent très bien. Si vous souhaitez réaliser une huile pimentée, utilisez au moins des piments de Cayenne ou piments rouges bien secs, sinon votre huile sera fade.
Vous êtes prêts ? Alors choisissez une recette et commencez par mettre la moitié de la dose recommandée. Le piment c’est une question d’habitude, plus on en mange, plus on est capable d’apprécier sa force et son goût. Traditionnellement, dans certaines parties du monde, on n’émince pas un piment, on le met tel quel dans la casserole avec le reste des ingrédients et à la fin de la cuisson, on l’isole du plat pour l’écraser et le présenter comme accompagnement, ainsi chacun peut doser en fonction de ses goûts. Vous avez trop mis de piments ? Il est encore temps d’adoucir votre plat avec du lait entier ou du lait de coco, car ce sont les corps gras qui captent la capsaïcine et non l’eau, qui ne vous soulagera que le temps de la boire. Les piments ont de nombreux bienfaits, pas de raison de s’en priver : ils sont riches en nutriments (vitamines et minéraux), ils ont des propriétés antioxydantes, ils activent le métabolisme ce qui brûle les graisses, ils soulagent des douleurs musculaires et articulaires (on retrouve des baumes à base de piment), ils améliorent la circulation sanguine et à dose modérée, ils stimulent la digestion et font baisser les risques cardio-vasculaires. Contrairement aux idées reçues, ils ne provoquent pas d’ulcères, du contraire ils font baisser l’acidité gastrique, c’est uniquement en cas d’ulcère (et autres pathologies des muqueuses) qu’on les évitera car ils augmenteraient le ressenti douloureux.
Vous avez l’eau à la bouche ? C’est le moment de découvrir un coup de cœur local ! LES PIMENTS.COM fondé par Maxime Poncelet, globetrotteur dans l’âme, a rencontré sa compagne au Niger et à son retour en Belgique, ils se sont mis à cuisiner des produits à base de piments pour eux et leur entourage. En constatant qu’il n’y avait rien de local et de qualité en Belgique, ils ont décidé de se lancer en partenariat avec des maraichers locaux, pour proposer des pâtes et sauces à base de piments bio et de produits de qualité, le tout le plus local possible. Pour assurer une production constante, les piments sont récoltés en septembre-octobre puis lactofermentés (ce qui en outre ajoute un bénéfice santé) et disponibles ainsi toute l’année. Le « Belbisco » à base de piment Habanero vient remplacer le tabasco des grandes surfaces, quelques gouttes sur une pizza, des œufs brouillés, des marinades de viandes, pour relever le plat. La gamme « les piments de Fati » permet d’apporter la dose de piment désirée par chacun à son assiette. La rouge se marie à merveille avec le chili sin ou con carne, les pâtes à l’Arrabiata et la viande rouge. La verte, se marie bien avec le poisson et la viande blanche mais peut aussi sublimer une vinaigrette. Enfin la jaune, qu’on associe plus volontiers aux plats à base de curry et nouilles asiatiques. Mais toutes seront idéales pour transformer une mayonnaise en sauce samouraï si vous préférez rester belgo-belge !
Retrouvez « Belbisco » et « les piments de Fati » en magasin bio, ainsi que l’huile pimentée « PicaOli » et d’autres surprises.